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A propos de Chronique (au singulier)

Comment, pourquoi, pour qui écrire sur l'art ? Pour accompagner ou pour donner d'autres formes ? Pour les artistes ? Pour comprendre quoi ? Pour penser ? Mon besoin de récit n’a jamais été aussi puissant; un désir que ni ma consommation assidue de cinéma et de séries, de diverses qualités, ni ma lecture de romans ne peuvent assouvir. La fréquentation durable d’un divan lacanien avait placé le récit personnel au centre, et je cherche peut-être à le retrouver, de récit en récit ? Je me suis saisie de cette question très personnelle pour tresser ensemble l’écriture critique sur l’art,  beaucoup pratiquée autrefois, et le récit personnel, dit et toujours à dire, jamais abouti, jamais fermé.

 

Ce tressage des genres apporte un point de vue décalé des commentaires habituels sur l’art : pas de volonté pédagogique, pas d’objectif journalistique, ni scientifique. Il prend les expositions par le côté,  les saisit au fil de leur actualité, comme elles se présentent.  Une question peut-être cherche réponse dans ces lignes : comment l’art contemporain percole avec une vie. Chronique, au singulier et dans les deux sens du terme littéraire et médical : à la fois le récit de rencontres avec des œuvres, dans l’ordre vécu, et l’affection durable, opiniâtre, de la vie.

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